Rayé le plus souvent de rouge et blanc, mais aussi d’autres couleurs vives, le sucre d’orge de Noël est aussi décoratif que délicieux.
Sa forme de canne symboliserait la crosse de l’évêque Nicolas de Myre, plus connu aujourd’hui sous le nom de saint Nicolas. Il trône ici sur la place Charles-III de Nancy à l’occasion des Fêtes de Saint-Nicolas :
Certaines traditions font remonter sa recette à 1638 quand des religieuses bénédictines cherchaient à soulager les maux de gorge avec de l’orge perlé, du sucre de canne et du vinaigre. La confiserie médicinale aurait ensuite séduit la cour royale, puis Napoléon III.
D’autres sources évoquent le folklore allemand. En 1670, le chef de chœur de la cathédrale de Cologne qui ne supportait pas l’agitation des enfants durant la longue messe de Noël aurait demandé à un voisin confiseur des bonbons pour les calmer !
Une autre théorie, plus récente, prête l’invention à un confiseur de l’État d’Indiana souhaitant rendre hommage à Jésus avec une friandise en forme de J, dure comme le roc qu’est le Christ, blanche comme la pureté de sa naissance et rouge comme le sang de son martyre.
Sources :
« Petite histoire de la canne de bonbon »
« Sucre d’orge : histoire et recette de la confiserie de Noël »
« Sucre d’orge à Noël : tout savoir sur cette douceur iconique »
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