Au Japon, le mariage traditionnel shinto obéit à une stricte ordonnance.
Il se déroule dans la maison de la famille du marié, durant plusieurs jours. Il comprend différentes étapes : la procession de la mariée jusqu’à la demeure de son époux, l’échange rituel du saké dans les coupes nuptiales et le banquet. C’est pourquoi la mariée se doit d’arborer des tenues aussi somptueuses que possible.
L’exposition KIMONO qui se tient jusqu’au 28 mai 2023 au musée du quai Branly présente ainsi un superbe ensemble de mariée tout en soie de la fin du XXe siècle :
Le shiromuku (« blanc pur ») est porté pendant la procession et la cérémonie de mariage. L’imposante coiffe – watabōshi – cache le visage de la mariée aux invités pour en réserver le privilège au futur époux !
Les accessoires comprennent un éventail pliable, une petite épée et une boîte avec un miroir tenu à la main ou un peigne.
La mariée revêt ensuite le sur-kimono – uchikake, généralement brodé de fils d’or. Les grues constituent un motif porte-bonheur, symbole de longévité et de fidélité, car il s’agit d’un oiseau monogame.
Voici un autre exemple chatoyant de sur-kimono brodé de grues, mais plus ancien, puisqu’il date du milieu du XIXe siècle :
Sources :
Cartels de l’exposition KIMONO
Hors-série de Connaissance des arts