La coutume d’offrir des œufs remonte à l’Antiquité. Les Perses, les Romains ou les Égyptiens célébraient déjà le retour du printemps, saison de l’éclosion et du renouveau de la nature, en offrant des œufs peints et décorés. Chez les Gaulois, les druides teignaient les œufs en rouge en l’honneur du soleil.
L’Église chrétienne a repris cette tradition pour célébrer la résurrection de Jésus-Christ, le dimanche de Pâques.
Durant les quarante jours du jeûne du Carême, les chrétiens ne devaient consommer ni œufs ni viande ni laitage. Les poules continuant de pondre, on conservait les œufs et Pâques était donc symbole d’abondance et de fin des privations. On pouvait alors les offrir, souvent décorés, ou les intégrer à des recettes spécifiques comme l’alise pacaude vendéenne ou le campanile ou cacavellu corse et ses œufs durs.
On raconte que le roi Louis XIV distribuait en personne des œufs peints à la feuille d’or à ses courtisans et valets !
D’autres souverains, Alexandre III et Nicolas II de Russie faisaient confectionner de fabuleux œufs décorés d’émail et de pierres précieuses. Appelés « œufs de Fabergé », du nom de leur créateur, Pierre-Karl Fabergé, ce sont des chefs-d’œuvre de haute joaillerie :
Contentons-nous du plus abordable œuf en chocolat ou en sucre pour réjouir nos papilles !
Et envoyons quelques cartes colorées pour célébrer la reverdie !
Sources :
« D’où vient la tradition des œufs de Pâques ? »