Dans le calendrier républicain français, le 4e jour du mois de prairial, souvent notre 23 mai, était dénommé jour de l’angélique.
L’angélique vraie – archangélique ou angélique officinale – (Angelica archangelica) se reconnaît à son port majestueux et ses ombelles blanches ou vertes.
Panacée…
La légende raconte que l’archange Raphaël apporta sa racine à l’empereur Charlemagne, afin de sauver son armée affaiblie par la peste.
Les médecins de la Renaissance la surnommaient « racine du Saint-Esprit », en raison des nombreuses propriétés médicinales qu’ils lui prêtaient.
Dans son Théâtre d’agriculture et mesnage des champs, paru en 1600, Olivier de Serres indique ainsi à l’entrée « ANGELIQUE » : « tel nom a été donné à cette plante, à cause des vertus qu’elle a contre les venims (sic). […] Cette herbe contrarie à toutes infections. »
…sucrée
Olivier de Serres précise également qu’on la confit avec du sucre.
De nos jours, l’angélique confite demeure une spécialité de Niort, qui a obtenu lestatut d’indication géographique protégée(IGP) et conserve jalousement son secret de fabrication. Après macération dans des bains de sirop, on obtient des bâtons d’un vert translucide à la texture ligneuse et au goût délicatement anisé :
On consomme également l’angélique sous forme de confiture, pâtisserie, confiserie, sirop, liqueur… et carte buissonnière !
Sources :
« Angélique vraie » – fiche du Muséum national d’histoire naturelle
« Angélique officinale » – fiche Wikipédia