Les coccinelles sont de petits insectes facilement reconnaissables à leur carapace arrondie et colorée, souvent rouge avec des points noirs.

Il en existe plus de 6 000 espèces à travers le monde, aux couleurs et motifs variés.
On les apprécie pour leur rôle bénéfique dans les jardins, car elles sont de redoutables prédatrices de pucerons, ce qui en fait des alliées naturelles pour les plantes.

Le mot coccinelle est dérivé du latin impérial coccinus, qui signifie « écarlate », lui-même dérivé de coccum, « kermès, espèce de cochenille qui donne une teinture écarlate. »
On utilisait l’adjectif coccinus pour décrire une couleur rouge vif, semblable à celle des élytres de certaines espèces de coccinelles, en particulier la Coccinella septempunctata, la coccinelle à sept points, la plus répandue en Europe.
Les teinturiers romains distinguaient six catégories d’artisans pour les nuances de rouge, parmi lesquelles les coccinarii, qui utilisaient le kermès.
Selon certaines traditions, la Vierge Marie aurait envoyé la coccinelle pour sauver les récoltes des ravages des pucerons. C’est pourquoi, en anglais, on l’appelle ladybug ou ladybird, diminutif de Our Lady’s bug (la « bête de Notre-Dame »).
En français, on la surnomme bête à bon Dieu. En effet, une légende médiévale raconte qu’une coccinelle s’est posée sur le cou d’un condamné qui avait déjà la tête sur le billot. Le bourreau tenta de la chasser, mais elle revenait sans cesse au même endroit, si bien que le roi y vit un signe divin et gracia l’homme.
On voit ainsi la coccinelle comme un symbole de chance. Si elle se pose sur quelqu’un, c’est perçu comme un heureux présage et l’occasion d’un souhait. On interprète parfois le nombre de points sur son dos comme le nombre de mois de bonheur à venir.
Alors offrez des cartes porte-bonheur !
