Ce motif répétitif est obtenu grâce à la technique très ancienne du shibori ou teinture par nouage : certaines parties du tissu sont liées avec du fil afin d’obtenir le motif désiré en fonction du serrage des nœuds et de leur position.
Cela suppose beaucoup de travail et cela reste donc réservé aux vêtements luxueux, comme ce kimono de satin de soie damassé du début du XIXe siècle, actuellement exposé au musée du Quai Branly (où l’on reconnaît également le motif sayagata) :
Les femmes représentées sur cette estampe de Torii Kiyonaga en portent toutes, blanc sur fond rouge, ou, très subtil, blanc ou rose sur des silhouettes de fleurs :
Il est également décliné avec bonheur sur les tenues très raffinées de ces Beautés à l’horloge de Nishikawa Sukenobu :
Quant à moi, je l’ai semé sur le nœud d’un paquet-gâteau, sur le plumage d’une grue pliée ou comme décor pour une feuille de ginkgo dorée :
Sources :
« Les motifs traditionnels japonais »
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