Au Japon, la pratique du hanami (花見, littéralement, « regarder les fleurs ») consiste à contempler la beauté éphémère des fleurs, notamment celles de cerisier (sakura).
C’est l’occasion de se promener, pique-niquer, converser, chanter sous les arbres en fleur, afin de célébrer la beauté et la brièveté de la vie.
De mars à mai, la progression de l’éclosion – la ligne de front (桜前線, sakurazensen) – part de l’archipel d’Okinawa, au sud, et remonte jusqu’à Hokkaido.
Cette coutume est ancienne et richement illustrée dans les estampes de la période Edo (1868-1912), comme dans celles de Yōshū Chikanobu, joyeuses et colorées :
Elle s’est perpétuée et demeure très suivie de nos jours.
Dans Les Années douces, un chapitre s’intitule « Fête des cerisiers » et Taniguchi y représente les fleurs avec une particulière délicatesse :
J’ai eu envie de participer à cette célébration en associant des feuilles de ginkgo à des fleurs de cerisier :
Sources :
TANIGUCHI & KAWAKAMI. Les Année douces, tome 1. Paris : Casterman, 2010.
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