Par les chaudes journées d’été, il est assez délicieux de goûter la fraîcheur matinale des jardins parisiens.
J’ai ainsi la chance de passer souvent par celui du Luxembourg à son ouverture.
Le soleil, encore bas, allonge alors les ombres sur les pelouses et nimbe les grandes silhouettes qui oscillent dans le ginkgo femelle à l’occasion de l’exposition « La couleur au cœur des plantes » :
Indifférent, Il Dispetto (« Le dépit », marbre de Jean Valette, 1872), le pied posé sur une lyre, semble perdu dans ses pensées…
Le Jardin du Luxembourg compte non seulement un couple de Ginkgos biloba très anciens, mais également d’autres pieds, et bien d’autres arbres remarquables, repérés par des plaques émaillées : la flânerie botanique y est particulièrement agréable !