Nouvelle collection : Ginkgo – cyano

J’ai profité des journées très lumineuses de fin août pour m’initier à la technique du cyanotype.

Il s’agit d’un procédé photographique monochrome négatif mis au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel.

La première étape consiste à remplir d’eau le flacon de ferricyanure de potassium et celui de citrate d’ammonium ferrique. Il faut les agiter pour que la poudre se dissolve et attendre vingt-quatre heures.

Le chat n’est pas nécessaire à la manœuvre !

Le lendemain, sous une lumière tamisée, j’ai mélangé les solutions obtenues en volumes égaux grâce à une éprouvette transformée en verre doseur.

Puis j’en ai enduit des petits carrés de papier à aquarelle (300 g/m²) :

Une fois les carrés secs, je les ai recouverts de feuilles de ginkgo et d’une plaque de verre pour les maintenir, et je les ai exposés dix minutes en plein soleil :

J’ai ensuite retiré les feuilles et rincé les tirages dans un bac d’eau froide :

Il faut effectuer cette tâche pendant au moins cinq minutes en changeant l’eau jusqu’à ce qu’elle devienne claire. C’est pourquoi il était essentiel d’utiliser un papier à fort grammage.

Il ne restait plus qu’à laisser sécher à l’air libre environ vingt-quatre heures pour que l’oxydation fasse apparaître ce bleu magnifique, le ferricyanure ferrique à pigment bleu cyan ou bleu de Prusse :

J’ai renouvelé l’expérience quelques jours plus tard, toujours fascinée par les changements de couleur :

Après une semaine sous presse pour corriger leur forme incurvée due aux différents rinçages, j’ai posé mes carrés sur du papier bouffant de coloris naturel :

Une nouvelle collection est née : Ginkgo – cyano !

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