Motif hasu

Hasu (蓮) désigne le lotus.

Tradition bouddhique

Cette fleur aquatique est essentielle dans la culture bouddhique. On l’y assimile à la pureté parce qu’elle s’épanouit immaculée au-dessus des eaux stagnantes et que Bouddha est apparu au sommet d’un lotus flottant.

Tout être humain, quelle que soit sa condition, peut donc accéder à l’éveil.

On peut ainsi admirer au musée Cernuschi cet impressionnant bronze japonais du XVIIIe siècle. Il représente Bouddha Amitâbha assis sur un siège de lotus dans une position qui symbolise l’argumentation de la doctrine :

Cet autre bronze, de la fin de la période Edô (1603-1868), présenté dans le cadre de l’exposition « Retour d’Asie » (jusqu’au 4 février 2024), honore le bodhisattva Kannon (Avalokiteshvara). Il lève la main droite en signe de compassion et tient dans l’autre une fleur de lotus :

Variations ornementales

La période Edô apprécie le motif, que l’on retrouve sur ce tsuba (garde de l’arme) :

Cette estampe d’Harunobu :

Et ce costume du théâtre kyôgen :

Gastronomie orientale

Toutes les parties du lotus sont comestibles, fleur, graines et rhizome :

La racine, appelée renkon, se consomme en automne et en hiver. On sert ce légume élégant au Nouvel An comme un aliment de bon augure.

Et, bien entendu, le lotus se décline également en cartes buissonnières !

Sources :

« La fleur de lotus au Japon »

« Le lotus »

Cet article a 2 commentaires

  1. Le Gall

    J’aime la diversité du lotus et son aspect démocratique pour l’éveil qui s’adresse à tous…
    La fleur est splendide !

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