Les parfums occupent une place très importante dans la culture japonaise.
Ils font l’objet d’une cérémonie appelée kôdô (香道,littéralement « la voie de l’encens »). Sur ce surimono, Kubo Shunman en montre les préparatifs : le plateau, le brûle-parfums et divers outils. On dépose ensuite du charbon de bois chaud dans la cendre pour réchauffer le petit morceau de bois d’encens, afin qu’il puisse libérer son parfum.
Composé au début du XIe siècle dans l’atmosphère raffinée de la cour impériale de Heian (l’actuelle Kyôto), Le Dit du Genji décrit de véritables joutes olfactives.
Ces jeux sophistiqués se perpétuent jusqu’à la période Edo(1603-1868), comme l’illustre cette estampe de Katsukawa Shunshô datée de 1776 :
On y développe des objets spécifiques, à l’instar de ces boîtes à encens à décor de chrysanthèmes qui ont un temps appartenu à la collection de laques du Japon de Marie-Antoinette :
On peut les admirer jusqu’au 25 mars 2024 au musée Guimet, parmi les merveilles de l’exposition « À la cour du Prince Genji ».
Le musée Cernuschi possède lui de nombreux brûle-parfum zoomorphes.
En haut du grand escalier, nous sommes ainsi accueillis par trois imposantes grues en bronze :
N’hésitez pas à leur rendre visite !