Au printemps, les Japonais prennent le temps d’admirer la beauté éphémère de la nature qui reprend vie : c’est hanami (花見, « regarder les fleurs »).
Ils ressentent pleinement cette nostalgie face à l’impermanence des choses qu’ils nomment mono no aware (物の哀れ).
Car les magnifiques fleurs de cerisier et de prunier finissent par abandonner leurs pétales au vent.
Hanafubuki désigne ce moment : 花吹雪signifie « tempête de fleurs ». Le dernier kanji est celui de la neige ; en effet, on dirait qu’il neige des pétales.
Les artistes ont souvent représenté l’envol des fleurs de cerisier et leurs élégants pétales en forme de cœur, d’Utagawa Kunisada I (Toyokuni III) à Suzuki Kason :
Plus contemporains, Tatsumi Shimura et Jirô Taniguchi ont également repris ce thème :
Le rose de quinacridone s’imposait pour célébrer cette féérie :
Sources :
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