Le dragon japonais porte le nom de ryû (龍) ou tatsu (竜).
Il ressemble au dragon chinois, le long, longiligne comme un serpent, dépourvu d’ailes, avec une gueule barbue, de courtes pattes griffues et des cornes ou des bois.
Mais lui n’a généralement que trois griffes.
On peut le voir ainsi sur ce brûle-parfums et ce cratère de bronze conservés au musée Cernuschi :
C’est l’un des quatre gardiens des points cardinaux dans l’astrologie chinoise et le feng shui, avec la tortue, le tigre et le phœnix.
Il apparaît dans de nombreux sanctuaires shintoïstes et bouddhistes, comme le temple Kiyomizu-dera, à l’est de Kyôto :
Dans ce pays entouré par l’océan, il est associé à l’eau, aux nuages et au ciel. Hiroshige le fait donc surgir parmi les nuages, au-dessus des vagues :
Il symbolise l’immortalité, la sagesse et la protection.
C’est pourquoi on le retrouve sur les casques, les gardes de sabre (tsuba) et les pointes de flèche :
C’est également un motif prisé sur les kimonos, là encore associé à des vagues ou des nuages :
Et ces nuages peuvent même prendre d’étonnantes nuances de rouge, vert et violet chez Kitagawa Shikimaro :
Nous sommes en pleine année du dragon, raison de plus pour l’offrir en carte buissonnière !
Sources :
« Dragon oriental » – fiche Wikipédia
« Découvrez ce qu’il faut savoir sur le dragon japonais et ses légendes »
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