La Vierge à l’églantine

C’est le jour de l’églantier !

À cette occasion, laissez-moi vous présenter un tableau du Quattrocento que j’ai pu admirer au Palais des Beaux-Arts de Lille :

On a d’abord attribué cette « Vierge à l’églantine » d’une infinie délicatesse à Ghirlandaio, mais on pense désormais qu’elle doit davantage au pinceau de son élève Bastiano Mainardi.

Dans cette scène tendre de Vierge à l’Enfant, l’œil est attiré vers la branche d’églantine dans un verre qui imposera son titre au tableau :

Les cinq pétales de la fleur annoncent déjà les cinq plaies qui seront infligées à Jésus lors de la Crucifixion.

Leur couleur blanche souligne la pureté de Marie, aussi appelée « rose mystique » ou « rose sans épines ».

J’ai repris le motif immaculé de Mainardi pour l’une de mes cartes buissonnières à l’églantine, tandis que l’autre arbore un rose vif beaucoup plus païen (un mélange de fuschia et de rose de quinacridone) :

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