L’arrière-petit-fils de Victor Hugo n’a pas connu l’illustre poète, mort avant sa naissance, mais a grandi entouré d’artistes et d’intellectuels. Sa grand-mère maternelle, Aline Ménard-Dorian, tenait un salon très réputé où se côtoyaient Renoir, Manet, Zola, Anatole France, Clemenceau…
C’est Jean Cocteau qui repère ses dessins et le lance comme décorateur de théâtre.
Sa peinture appartient au réalisme magique. Il réenchante la nature en y plaçant des créatures hybrides comme les centaures et les licornes :


« Je m’étais composé un pays selon mon goût, dans lequel je situais mes tableaux. Souvent, j’en reconnaissais quelque paysage au cours de mes promenades, au bord d’un étang, au tournant d’un chemin de la montagne ou de la garrigue. Au loin s’étendaient des forêts de chênes et de châtaigniers vénérables, pleines de mousses, de lichens et de sources d’eaux vives. Les licornes les hantaient, invisibles à beaucoup. L’hiver, elles grattaient leur corne au tronc des bouleaux ».
Jean Hugo, Le regard de la mémoire
En cette Journée mondiale de la licorne, rêvons un peu :


Et faisons rêver nos proches par la magie d’une carte !
