Quelques portraits flamands à l’œillet

C’est le jour de l’œillet dans le calendrier républicain !

Après les œillets d’Iznik, l’an passé, admirons quelques portraits flamands à l’œillet.

Tout a commencé avec ce tableau découvert au Louvre :


Ce Portrait d’une jeune femme de Lübeck tenant un œillet peint par Jacob van Utrecht vers 1525 m’a beaucoup touchée. L’œillet y est sans doute un symbole de fiançailles.

J’ai ensuite prêté attention aux portraits avec des œillets.

En voici un assez remarquable puisqu’il s’agit de Flore, la déesse du printemps et de la floraison :

Jan Metsys (1509-1575) la représente tenant trois œillets : un blanc, un rouge et un rose.

Mais l’œillet n’est pas réservé aux femmes, fussent-elles des déesses !

Qu’on en juge par L’homme à l’œillet de Jan van Eyck (vers 1435) :

Il s’agit probablement de Jean III de Bavière, évêque de Liège.

Autre portrait d’un homme important où la gravité l’emporte, celui de Pompeius Occo, un riche banquier d’Amsterdam, par Dirck Jacobsz en 1531 :

La fleur et le crâne en font une Vanité.

Il en existe beaucoup d’autres et, si vous aimez les œillets, je vous engage à lire ce passionnant article : « L’œillet peint : une fleur picturale ».

Et à envoyer des cartes buissonnières aux œillets, avec des feuilles de ginkgo peintes d’un mélange de garance rose et d’ocre rose :

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