Sous le signe de l’avoine

Dans le calendrier républicain français, le 2e jour du mois de messidor, souvent notre 20 juin, était dénommé jour de l’avoine.

En ce mois des moissons (messidor), voici donc l’avoine (Avena sativa), céréale annuelle rustique, dont les épillets mobiles volent joliment au vent :

Séchés, ses grains rentrent dans l’alimentation des animaux d’élevage (notamment les chevaux), mais également des humains, sous forme de flocons ou de farine, pour le porridge ou le muesli.

Au bord des routes et des champs, on trouve également la « folle avoine » (Avena fatua), l’avoine sauvage, pour laquelle j’ai une tendresse particulière, comme pour toutes les herbes qu’on dit mauvaises !

© Matt Lavin

Le mot est apparu en français au XIIe siècle sous la forme aveine, demeurée la plus en usage jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’entrée du Littré est d’ailleurs « avoine ou aveine », et on y trouve ces deux proverbes :

« Cheval d’aveine, cheval de peine, c’est-à-dire un homme bien payé doit bien travailler.

Cheval faisant la peine ne mange pas l’aveine, c’est-à-dire ce n’est pas celui qui a le plus de peine qui est le mieux traité. »

À méditer !

Sources :

« L’avoine » – Intercéréales

« L’avoine cultivée (Avena sativa) »

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