C’est la journée internationale du baiser, du bisou affectueux comme du baiser amoureux.
S’il en est un qui fascine et déplace les foules au Belvédère de Vienne, c’est bien Le Baiser de Gustav Klimt :
Intégrée au « cycle d’or » de l’artiste, cette toile éclatante dispose subtilement les motifs ornementaux. Les rectangles de la cape de l’homme se transforment en cercles sur son envers, répondant ainsi à ceux, concentriques et floraux, de la robe de sa compagne. Loin de toute mièvrerie, celle-ci s’abandonne au plaisir de l’instant, nimbée d’or et de fleurs qui ondoient le long de son corps, depuis sa chevelure jusqu’aux guirlandes de feuilles dorées qui se mêlent au parterre.
J’ai admiré à Vienne une autre étreinte, moins connue, mais tout aussi belle, conservée au Musée des arts appliqués (MAK) :
Elle fait partie des esquisses pour la salle à manger du Palais Stoclet, entièrement couverte de mosaïques exécutées par Leopold Forstner en marbre, verre et pierres semi-précieuses.
Après les roses de « La Frise Beethoven », j’ai emprunté des motifs des esquisses du MAK pour y poser des feuilles de ginkgo dorées :