Sous le signe de la pastèque

Dans le calendrier républicain français, le 11e jour du mois de fructidor, souvent notre 28 août, était dénommé jour de la pastèque.

Emblématique des pays du Sud, ce fruit à la chair rouge et sucrée contient près de 91% d’eau, ce qui le rend particulièrement rafraîchissant.

Du haut de ses deux ans, ma fille cadette savait déjà l’apprécier !

Dans le Tacuinum sanitatis, un traité d’hygiène alimentaire médiéval, on trouve cette belle enluminure intitulée « Melones dulces » :

Ce n’est pas un hasard que le Louvre ait choisi ce tableau de Luis Egidio Meléndez (1771) comme affiche de son exposition  « Les Choses » consacrée au genre de la nature morte :

L’œuvre est saisissante, se détachant sur fond de ciel orageux. La toile était destinée au cabinet d’histoire naturelle de Charles de Bourbon, prince des Asturies et héritier du trône d’Espagne, ce qui explique peut-être l’attention portée au rendu de l’écorce et de la chair, au brillant des pépins.

Enfin, comment ne pas évoquer l’ultime tableau de Frida Kahlo (1954) ?

Malgré son état de santé dégradé, l’artiste mexicaine y rend un hommage vibrant à la vie en inscrivant dans le rouge éclatant d’une pastèque « Viva la Vida » (« Vive la Vie »).

Conservons donc ce message de vie et d’énergie !

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