Dans le calendrier républicain français, le 21e jour du mois de fructidor, souvent notre 7 septembre, était dénommé jour de l’églantier.
La délicatesse de cette rose sauvage inspirait déjà les enlumineurs du XVIe siècle comme Jean Bourdichon (Grandes Heures d’Anne de Bretagne) ou Joris Hoefnagel (Mira calligraphiae monumenta) :
Quelques siècles plus tard, l’Art nouveau s’en empare. Dans La Plante et ses applications ornementales d’Eugène Grasset (1896), Maurice Pillard Verneuil l’illustre avec une planche de botanique, suivie de motifs plus stylisés :
Mais c’est parmi les dessins d’une autre élève de Grasset, Emma Hervegh, que j’ai choisi des églantines « d’un rose si ému », comme les évoque si joliment Colette dans Les Vrilles de la vigne :
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