Sous le signe de la châtaigne

Dans le calendrier républicain français, le 3e jour du mois de vendémiaire, souvent notre 24 septembre, était dénommé jour de la châtaigne.

L’automne, c’est la saison des châtaignes dans les sous-bois et des marrons dans nos cours d’école.

Tous deux sont protégés par une coque piquante et arborent un brun brillant avec une large tache blanche.

Cette ressemblance peut conduire à les confondre.

Châtaigne ou marron ?

La châtaigne est le fruit du châtaignier (Castanea sativa).

Les feuilles sont allongées et dentelées ; les fleurs mâles forment des chatons jaunes de douze à vingt centimètres.

À maturité, la bogue hérissée de nombreux et longs piquants se fend et libère généralement deux à quatre châtaignes, qui se terminent par un petit plumet.

Le marron est la graine du marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum).

Les feuilles sont palmées, composées de cinq à sept folioles ; les fleurs forment des pyramides.

La capsule verte à pointes molles et espacées s’ouvre et laisse s’échapper la graine, ronde et rebondie : le marron.

Le marron est toxique, tandis que la châtaigne est comestible.

Là où cela se complique, c’est que le terme « marron » désigne également une grosse châtaigne unique dans sa bogue. Castanéiculteurs et confiseurs n’ont d’yeux que pour cette variété, jugée plus noble que celle qui servait aussi de nourriture aux cochons !

Ce marron se déguste grillé, rôti, braisé, en farine, en purée, en crème ou en luxueuse friandise glacée.

C’est à lui que mes cartes buissonnières rendent hommage :

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