Dans le calendrier républicain français, le 2e jour du mois de pluviôse, souvent notre 21 janvier, était dénommé jour de la mousse.
En botanique, on appelle mousse un végétal qui ne possède pas de racines.
En France, on en dénombre quelque mille espèces. Elles appartiennent à l’embranchement des Bryophyta.
Grâce à des filaments appelés rhizoïdes, elles se fixent sur des supports très variés : arbres, bois mort, rochers, murs…
Maillon essentiel de la biodiversité
On les appelle végétaux pionniers parce que leur développement permet de former un sol où d’autres espèces pourront ensuite pousser.
Elles retiennent l’eau et peuvent survivre à de longues périodes de sécheresse.
Abritant des milliers d’êtres vivants minuscules, comme les collemboles, les nématodes et les tardigrades, elles constituent un véritable « terreau de vie ». Elles nourrissent les coléoptères ou les vers de terre.
Enfin, méfions-nous d’une croyance tenace : non, la mousse ne pousse pas uniquement du côté nord des arbres ! Elle se développe mieux dans des endroits ombragés et humides, mais, en pleine forêt, c’est vrai à peu près partout. Préférez donc une boussole pour repérer le nord !
Sources :
« Bryophyta » – fiche Wikipédia
« Les Bryophytes : les mousses »
« Les mousses, atouts indispensables de la biodiversité forestière » – Office National des Forêts