Sous le signe de la poule

Dans le calendrier républicain français, le 5e jour du mois de germinal, souvent notre 25 mars, était dénommé jour de la poule.

Tout le monde connaît la poule domestique (Gallus gallus domesticus), ce sympathique gallinacé qui peuple les basses-cours.

Il en existe plus de 200 races, de forme, de taille et de couleur différentes.

Philibert Léon Couturier, peintre animalier et portraitiste du XIXe siècle, a peint de nombreuses scènes de basse-cour, qui illustrent cette diversité :

Il y a même un intrus : un faisan !

Gustav Klimt choisit lui de faire évoluer deux poules noires dans l’allée d’un jardin luxuriant aux tons chauds :

Quant à Magritte, il représente également une poule noire, dans une de ses toiles aux titres métaphysiques, Variante de la tristesse :

Les rideaux pourpres d’un décor théâtral nous invitent peut-être à considérer la brièveté et la fragilité de cette vie où l’on risque de finir en œuf à la coque ! Ou bien à réfléchir sur le paradoxe de l’œuf et de la poule. Alors, qu’est-ce qui est apparu en premier ?Je ne sais toujours pas, mais, avec quelques jours d’avance, des poulettes en habit de Pâques décorent mes cartes buissonnières :

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