Psyché et le chèvrefeuille

C’est le jour du chèvrefeuille !

Célèbre pour ses grands tableaux historiques, Edward Poynter a également peint de nombreux sujets mythologiques, dont cette « Psyché dans le temple de l’Amour » où figure une délicate représentation de chèvrefeuille :

C’est Apulée qui relate l’histoire de Psyché dans ses Métamorphoses (ou L’Âne d’or).

Jalouse de la beauté parfaite de la jeune mortelle, Aphrodite exige de son fils Éros de la rendre amoureuse du mortel le plus méprisable. Mais c’est le dieu lui-même qui succombe !

Transportée dans un magnifique palais, Psyché y reçoit chaque nuit la visite d’Éros, qui l’enjoint à ne jamais chercher à connaître son identité.

Envieuses de son bonheur, ses sœurs la persuadent de percer le mystère. À la lumière d’une lampe à huile, elle découvre un merveilleux jeune homme, jusqu’à ce qu’une goutte brûlante lui tombe sur l’épaule, le réveille et l’oblige à s’enfuir :

Jacopo Zucchi, Amour et Psyché, 1589

Après souffrances et épreuves, Éros la ranime, et c’est Zeus qui annonce leur mariage, lui confère l’immortalité et la dote d’ailes de papillon :

Fresque de Pompéi

Si nous revenons à la toile de Poynter, nous comprenons mieux les symboles disséminés : les colombes d’Aphrodite au loin et le papillon qui virevolte.

Quant au chèvrefeuille, il représente les liens d’amour par la forme de ses fleurs.

Il était donc tentant de le transformer en papillons :

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