Sous le signe du marron

Dans le calendrier républicain français, le 29e jour du mois de fructidor, souvent notre 15 septembre, était dénommé jour du marron.

Nous avons appris à distinguer le marron de la châtaigne.

Le marronnier est un arbre majestueux qui peut atteindre trente mètres de haut.

À compter du XIXe siècle, on l’a largement planté en ville, comme arbre d’alignement ou d’ornement, en raison de son adaptabilité et de son aspect décoratif, avec ses feuilles palmées qui crée des frondaisons luxuriantes.

S’il est un jardin parisien que je fréquente souvent et qui comporte beaucoup de marronniers, parfois taillés de façon très géométrique dans les allées, c’est bien le Jardin du Luxembourg :

Leurs feuilles semblent protéger les réflexions des « Reines de France et Femmes illustres » :

Clémence Isaure

En été, des capsules épineuses protègent leurs fruits, les marrons d’Inde, qui tombent ensuite en automne :

C’est tout naturellement que j’ai utilisé le rouge de Venise aux belles nuances « marron » pour peindre les feuilles de ginkgo de mes cartes buissonnières :

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