Tanabata

Au Japon, on fête Tanabata (七夕), la septième nuit du septième mois, autrement appelée Hoshi matsuri, « fête des étoiles ».

On célèbre la rencontre d’Orihime (Véga, de la constellation de la Lyre) et Hikoboshi (Altaïr, de la constellation de l’Aigle), les deux amants célestes d’ordinaire séparés par la Voie lactée.

La légende, d’origine chinoise, raconte les amours contrariées de la déesse tisserande Orihime et d’Hikoboshi, le bouvier. Le père d’Orihime, qui leur reproche de ne penser qu’à s’aimer et de délaisser leurs devoirs, leur interdit de se voir. Devant les supplications de sa fille, il leur permet de se retrouver une fois par an grâce à un pont provisoire construit par des pies :

À l’occasion de cette fête, on attache des tanzaku (bandes de papier coloré sur lesquelles on a écrit un vœu) et des orizuru (grues en papier porte-bonheur) à des tiges de bambou :

La tradition suppose qu’on les jette ensuite à la rivière ou qu’on les brûle pour que les vœux se réalisent.

Lorsque Tanabata a été transmis au Japon, c’était une cérémonie de cour durant laquelle les nobles s’adonnaient à la poésie en admirant les étoiles.

C’est à l’époque Edo (1603-1868) que s’est répandue la coutume d’écrire un vœu sur une carte verticale, puis de l’accrocher à un long bambou. On reconnaît ces préparatifs chez Keisai Eisan, Isoda Koryusai, Harunobu ou encore, à l’époque Meiji (1868-1912), chez Miyagawa Shuntei :

Pensons donc cette nuit aux retrouvailles des amants célestes et envoyons des cartes buissonnières avec des orizuru porte-bonheur sur un champ d’étoiles !

Sources :

« Tanabata – La fête des étoiles et des amants célestes »

« Le 7 juillet : « Tanabata », la fête des étoiles »

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