Quand on m’a demandé de créer une carte spéciale pour une dame qui aime à la fois Stendhal et les oiseaux, je me suis replongée dans La Chartreuse de Parme, pour y retrouver ce délicieux passage entre Clélia Conti et Fabrice del Dongo :
« Clélia venait deux ou trois fois le jour voir ses oiseaux, quelquefois pour des instants : si Fabrice ne l’eût pas tant aimée, il eût bien vu qu’il était aimé ; mais il avait des doutes mortels à cet égard. Clélia avait fait placer un piano dans la volière. Tout en frappant les touches, pour que le son de l’instrument pût rendre compte de sa présence et occupât les sentinelles qui se promenaient sous ses fenêtres, elle répondait des yeux aux questions de Fabrice. (…) Ainsi, quoique étroitement resserré dans une assez petite cage, Fabrice avait une vie fort occupée ; elle était employée tout entière à chercher la solution de ce problème si important : « M’aime-t-elle ? » »
Il me restait à découper des silhouettes d’oiseaux dans du joli papier, à dominante de bleu, si possible.
Et voici le résultat :
Comme j’ai trouvé ça charmant, j’ai confectionné d’autres cartes :
Après Proust (« Petite Madeleine »), Apollinaire (« Rallumer les étoiles ») et Ronsard (« Carpe diem »), mes collections s’enrichissent d’un autre de mes auteurs favoris : Stendhal (« Chartreuse ») !