Dans le calendrier républicain français, le 5e jour du mois de prairial, souvent notre 24 mai, était dénommé jour du canard.
L’occasion de partager avec vous de nouveaux oshidori (鴛鴦), ces canards mandarins inséparables qui symbolisent l’amour conjugal.
Commençons par l’un des superbes rouleaux du « Royaume coloré des êtres vivants » de Jakuchû (1716-1800) :

Ohara Koson, l’un des maîtres du renouveau pictural shin-hanga au début du XXe siècle, représente également un couple d’oshidori :

Quittons enfin les artistes japonais pour admirer une peinture sur soie du Vietnamien Lê Phô à la fin des années 1930 :


Les canards y nagent parmi les lotus. Au centre, les alvéoles où se nichent les graines sont promesse de descendance nombreuse.
