À Vienne, le Palais de la Sécession (l’Art nouveau autrichien) abrite une œuvre majeure de Gustav Klimt intitulée « La Frise Beethoven ». Cette fresque murale en sept panneaux date de 1902 et mesure 34,14 mètres de long sur 2,15 mètres de haut. Elle a pour objet d’illustrer l’interaction, au plus haut niveau de perfection, entre architecture, peinture, sculpture et musique.
La scène finale représente l’Apothéose de l’art, incarnée par un couple enlacé devant le « Chœur des anges du paradis », en référence à « Ce baiser au monde entier ! » (Diesen Kuß der ganzen Welt ! ») du dernier mouvement de la 9e Symphonie de Beethoven, l’Hymne à la joie. Le couple se détache sur un fond d’or, qui englobe un grand rosier.
Lors d’un séjour à Vienne, en 2018, année de commémoration du centenaire de la disparition de Klimt, j’ai pris ces photos et acheté un papier reproduisant les élégants motifs ornementaux de ce rosier. J’en avais recouvert un classeur et j’en ai récemment retrouvé quelques chutes, que j’ai décidé d’utiliser pour mes cartes buissonnières. Le fond sombre sublime l’or des feuilles de ginkgo peintes et ressort particulièrement bien sur le texte de Proust.
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