Le « monde flottant » des estampes japonaises de la période Edo (1603-1868) accorde une place importante aux saisons et au climat, exaltant aussi bien les cerisiers en fleurs que les paysages enneigés, comme dans ces estampes d’Utagawa Hiroshige :
Même la pluie y devient source de poésie et de beauté :
Utagawa Hiroshige, Le grand pont : averse soudaine à Ataké – © RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier
Monet possédait un tirage du grand pont d’Hiroshige, exposé à Giverny, dans le vestibule qui mène à son salon-atelier.
Van Gogh l’a réinterprété à sa manière, à l’huile, avec des couleurs plus vives :
© Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)
C’est en pensant à ces estampes que j’ai créé la collection Chantons sous la pluie, ici déclinée avec du papier japonais washi :