C’est le chef pâtissier Pierre Hermé qui a créé en 2006 cette journée à la fois gourmande et solidaire, qui coïncide avec le printemps. Il verse ainsi 10% de son chiffre d’affaires à une association. Cette année il s’agit de Princesse Margot, qui accompagne les enfants atteints de cancer et leur famille.
À l’origine, le macaron était un simple biscuit rond, mêlant amande, sucre et blanc d’œuf, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
Ladurée prête au pâtissier Pierre Desfontaines, petit-cousin du créateur de la Maison, l’invention, en 1930, du macaron tel que nous le connaissons le mieux.
C’est lui qui aurait eu l’ingénieuse idée d’assembler deux coques et d’y nicher une garniture : crème au beurre, ganache parfumée, confiture, compote…
Il faut reconnaître que Pierre Hermé propose des associations inédites et savoureuses et que les noms de ses macarons sont déjà une invitation poétique : Ispahan (rose, letchi et framboise), Mogador (chocolat au lait et fruit de la passion), Jardin d’Aphrodite (mandarine et baies roses), Jardin d’Iro (orange et shiso)…
Autant avouer que j’ai vite dégusté le décor de mes cartes buissonnières !
Sources :
GAUDRY François-Régis & ses amis. On va déguster Paris. Paris : Hachette, 2022. (pp.272-273, avec une recette !)
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