Kikyô (桔梗) désigne la campanule à grandes fleurs (Platycodon grandiflorus).
On la retrouve parmi les plantes et herbes d’automne, nommées akikusa.
Il en est ainsi sur cette estampe d’Hiroshige ou cette boîte aux incrustations de nacre et d’étain :
Utagawa Kunisada I (Toyokuni III) en décore un kimono, qui devient alors un véritable tableau :
Mais Hiroshige, tout comme Hokusai, choisit la campanule comme seule fleur :
Kamon kikyô
On considère l’époque Sengoku, des années 1480 aux années 1570, comme l’âge d’or des samouraïs. Kikyô était alors le (ka)mon (emblème familial) du clan Toki et de ses vassaux :
C’est pourquoi il occupe une bonne place sur cette représentation du samouraï Akechi Mitsuhide (1528-1582) par Utagawa Kuniyoshi :
Utamaro en offre également une version très stylisée en couverture d’un ouvrage :
Pour mes cartes buissonnières, vous pourrez choisir des campanules traditionnelles ou des motifs plus stylisés proches du kamon :
Sources :
« Les sept fleurs des champs symboles de l’automne japonais »
« Les fleurs traditionnelles »
« Akechi Mitsuhide » – fiche Wikipédia
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