Motifs takaramono

Au Japon, on dit qu’au cours des trois premiers jours de la nouvelle année, les Sept Dieux de la Chance conduisent un navire mythique appelé Takarabune, ou « navire aux trésors », dans lequel ils transportent des takaramono (宝物, « objets du trésor »).

Hiroshige © Victoria and Albert Museum, London/Akama Project

Ces fameux trésors, tous de bon augure, varient, mais les principaux sont représentés ici :

  • 宝珠, hôju, joyau en forme de larme, souvent enflammé, qui repousse le mal et accomplit les souhaits
  • 丁字, chôji, clous de girofle, épice très coûteuse
  • 宝鑰, hôyaku, clé du trésor des dieux
  • 金囊, kinnô, sac d’or inépuisable
  • 分銅, fundo, poids (qui servait à peser l’or, cf. fundo tsunagi)
  • 宝巻, hôkan, rouleaux précieux sur lesquels on écrit des textes essentiels, symboles de savoir et de sagesse
  • 隠れ蓑, kakuremino, cape d’invisibilité
  • 打ち出の小槌, uchide no kozuchi, maillet magique qui exauce les souhaits

On rencontre aussi 隠れ笠, kakuregasa, chapeau d’invisibilité, 羽衣, hagoromo, manteau de plumes qui permet de voler, 宝巻, tsutsumori, rouleaux précieux en croix…

Retrouvez-les, devenus motifs, sur les estampes d’Isoda Koryûsai :

De Chôbunsai Eishi et de Kunisada :

Et sur le papier washi de mes cartes buissonnières :

Sources :   

« Takarabune »

« La signification cachée des objets représentés dans l’artisanat japonais »   

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