C’est le jour du cyclamen dans le calendrier républicain !
On connaît au moins deux huiles de Matisse prenant pour sujet un pot de cyclamens posé sur une petite table ronde :
En 1911, installé à Issy-les-Moulineaux, le peintre pouvait librement s’inspirer des fleurs qui poussaient en abondance dans la serre et les jardins entourant la maison familiale et l’atelier : géraniums, capucines, violettes, cyclamens…
Exposé l’an passé à la Fondation Louis Vuitton lors de l’exposition « Matisse, L’Atelier rouge », Cyclamen, observé de près, révèle des zones laissées en réserve autour de la plante :
Les tons sont pastel, les feuilles sans nervures.
C’est cette toile que Matisse choisit comme unique nature morte reproduite dans L’Atelier rouge :
Le cyclamen y est brossé de façon presque abstraite, laissant la part belle aux couleurs :
J’ai eu envie de conserver ces deux nuances de rose vif et de vert, avec le ton sur ton d’un mélange de rose et de fuchsia de quinacridone ou le contraste du turquoise de cobalt :
