Sous le signe de la rhubarbe

Dans le calendrier républicain français, le 11e jour du mois de floréal, souvent notre 30 avril, était dénommé jour de la rhubarbe.

Originaire d’Asie, la rhubarbe fait son apparition en Europe dès le Xe siècle grâce aux marchands arabo-persans de la Route de la soie. Marco Polo la mentionne même dans son Livre des merveilles.

On la remarque d’abord pour ses vertus médicinales et curatives avant de la cultiver comme plante potagère.

D’avril à juillet, ses grandes tiges mettent des couleurs sur nos étals et nos tables.

En effet, on ne consomme que son pétiole, car ses feuilles sont toxiques. Comme elles sont riches en acide oxalique, on pourra néanmoins en faire un excellent purin.

Cuite, sa chair est fondante et acidulée, délicieuse non seulement en confiture, compote ou tarte, mais aussi comme accompagnement de viandes blanches ou de poissons.

Pour bien la choisir, préférez-la rouge ou rosée, avec des nuances de vert. En effet, trop verte, elle contiendra moins de sucre et sera plus acide.

C’est pour cette raison que mes cartes buissonnières mêlent le rouge et le vert !

Sources :

« Rhubarbe » – fiche Wikipédia

« La rhubarbe, c’est de saison ! »

« La rhubarbe, un étonnant légume à ne pas sucrer d’office »

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