Le biwa (琵琶) est un luth traditionnel japonais à manche court :
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Introduit au Japon durant la période Nara (710-794), il est dérivé du pipa chinois dont il a conservé le nom.
On en joue à l’aide d’un très large plectre en forme d’éventail.
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Kubo Shunman l’associe au koto :
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L’instrument d’une déesse
Le biwa est l’instrument de Benzaiten, la divinité du savoir, de l’art et de la beauté, de l’éloquence, de la musique, de la littérature, des arts et des sciences, de la vertu et de la sagesse, de la prospérité et de la longévité, la seule femme parmi les Sept Dieux de la Chance.
Un triptyque d’Utagawa Toyokuni I représente des acteurs de kabuki figurant ces dieux sur le mythique Takarabune. Sur la partie droite, on voit Iwai Hanshiro V en Benzaiten avec son biwa, Matsumoto Koshiro V en Bishamonten avec une lance et une pagode miniature et Bando Mitsugoro III en Fukurokuju avec un éventail plat et un cerf :
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On peut également admirer Benzaiten seule sur cette peinture sur soie du XIVe siècle ou ce rouleau de Kiyohara (Kanô) Yukinobu (1643-1682) :
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Katsukawa Shunsho lui adjoint un jeune homme avec un tsuzumi :
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Quant à Totoya Hokkei, il lui offre la compagnie d’un singe et celle d’un rat sur un surimono qui célèbre l’année du rat en 1828 :
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Autre surimono de la même époque, de Yashima Gakutei :
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Un tel instrument méritait bien une carte buissonnière !
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Sources :
« Biwa (instrument) » – fiche Wikipédia