Couronne impériale

C’est le jour de la fritillaire dans le calendrier républicain !

La fritillaire impériale (Fritillaria imperialis) appartient à la famille des liliacées, comme les lis et les tulipes.

Son nom vernaculaire de couronne impériale lui vient de la houppe de bractées qui surplombe sa tige fleurie.

Elle pousse naturellement en Turquie, en Iran, en Afghanistan, au Pakistan et dans les montagnes du Cachemire.

En France, ses variétés cultivées trônent au-dessus des massifs et parterres, comme ici au Jardin des Plantes de Paris :

Petit détail amusant, leur odeur musquée éloignerait taupes, campagnols et autres rongeurs.

À la fin du XVIe siècle, Charles de L’Écluse en cultivait dans son jardin botanique de Leyde. C’est peut-être là que des grands maîtres du Siècle d’or hollandais ont pu en admirer. Toujours est-il que cette fleur aussi élégante qu’imposante constitue parfois le pivot central et le sommet de leurs somptueux bouquets :

Au Salon de 1822, Pierre-Joseph Redouté expose ce Tableau de fleurs, qui sera acheté pour le roi Louis XVIII :
 

S’y mêlent des fleurs de printemps et d’été, dominées par une couronne impériale, comme en écho à la tradition hollandaise.

Et Redouté décline encore leurs couleurs chaudes parmi son « Choix des plus belles fleurs » de 1827 :

J’ai choisi la même palette pour mes cartes buissonnières, en peignant des feuilles de Ginkgo biloba en or et cuivre :

Sources :

Fritillaire impériale – fiche Wikipédia

Fritillaire impériale – Société Nationale d’Horticulture de France

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