Dans le calendrier républicain français, le 24e jour du mois de floréal, souvent notre 13 mai, était dénommé jour de la valériane.
La Valériane officinale est une plante à fleurs blanches ou roses très commune en Europe :

On a pu croire que son nom dérivait du verbe latin valere (« être fort, en bonne santé »). En réalité, il provient de Valeria, une province romaine de la Pannonie, région située à peu près à l’emplacement actuel de la Hongrie, où cette plante était très répandue.
On utilise depuis fort longtemps ses racines pour leurs vertus sédatives et anxiolytiques. C’est pourquoi on peut trouver de la poudre de valériane sur les rayons de toute apothicairerie qui se respecte, par exemple à l’Hôtel-Dieu de Tournus :

Au cours des deux guerres mondiales, elle a servi à apaiser les différents traumatismes nerveux dont pouvaient souffrir les soldats.
On l’appelle également « herbe aux chats » parce que son odeur les attire. Mais, loin de les calmer, elle provoquerait chez eux un état proche de l’euphorie éthylique ou cannabique !
Vous me direz si ma carte buissonnière vous semble plutôt apaisante ou énergisante !

Sources :
« Valériane officinale » – fiche Wikipédia
« Valériane » – entrée du dictionnaire de l’Académie nationale de Pharmacie