C’est la journée internationale du thé.

À cette occasion, j’avais envie de vous parler de ce thé japonais vert vif très en vogue, le matcha :

Tout commence en Chine avec les feuilles d’un arbuste appelé Camellia sinensis :

À la fin du XIIe siècle, le moine bouddhiste Eisai en rapporte une nouvelle manière de consommer ce thé vert, réduit en poudre et battu avec de l’eau chaude dans un récipient. Matcha (抹茶) signifie d’ailleurs littéralement « poudre de thé ».
C’est plus tard, au XVIe siècle, que le maître de thé Sen no Rikyû jette les bases de la cérémonie du thé japonaise et place le matcha au centre de ce rituel.
Comment le préparer ?
Ce thé ne s’infuse pas.
Selon la tradition, on en pose une peu au fond d’un bol à l’aide d’un chashaku (茶杓), une écope à thé en bambou. On le recouvre d’une petite quantité d’eau non bouillante, idéalement à 70°C. Puis on fouette au moyen d’un chasen (茶筅), jusqu’à obtenir une texture sans grumeau.

Le matcha peut également servir d’arôme et de colorant dans d’autres préparations :


Bonne dégustation !

Sources :
« Matcha »– fiche Wikipédia