Mon beau sapin, roi des forêts !

Dans l’Antiquité, les branches de conifères, toujours vertes et donc symboles de vie, accompagnaient les célébrations païennes du solstice d’hiver. Chez les Celtes, l’épicéa, arbre de décembre dans le calendrier lunaire, était dédié à Artémis, déesse de la chasse et des jeunes animaux, qui aidait les femmes à accoucher. C’est pourquoi il est devenu l’arbre de l’enfantement, puis l’arbre de l’Enfant-Jésus.

En France, la plus ancienne mention connue de « sapin de Noël » remonte à 1521, dans un registre de la ville de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Le programme philatélique français en a célébré les 500 ans l’an passé :

À cette époque, on ornait les sapins de pommes, de confiseries et de fleurs.

Deux reines ont également associé leur nom à la tradition du sapin de Noël : Marie Leszczynska, l’épouse de Louis XV, qui fit installer le premier sapin illuminé au château de Versailles en 1738 et la reine Victoria, quand le magazine The Illustrated London News publia en décembre 1848 une illustration de la famille rassemblée autour d’un grand sapin de Noël richement décoré :

Pour finir, quelques magnifiques spécimens contemporains :

Devant le Panthéon

Et des cartes buissonnières en hommage au roi des forêts :

Sources :

« Sapin de Noël : entre histoire et traditions païennes » (National Geographic)

« Pourquoi fait-on un sapin de Noël, d’où vient cette tradition ? » (Ouest-France)

« D’où vient la tradition du sapin de Noël ? » (La Croix)

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