Dans le calendrier républicain français, le 2e jour du mois de germinal, souvent notre 22 mars, était dénommé jour du platane.
Le platane commun, ou platane à feuille d’érable, provient d’une hybridation naturelle entre le platane d’Orient (Platanus orientalis) celui d’Amérique (Platanus occidentalis).
C’est un arbre à feuillage caduc de très grand développement pouvant atteindre jusqu’à 35 mètres de haut.
On l’utilise en alignement sur le bord des routes ou le long des avenues, mais également en ornement dans les parcs et jardins. Il sert également en menuiserie et comme bois de chauffage.
Ses feuilles présentent 3 à 5 grands lobes dentés et ressemblent à celles de certaines espèces d’érable, ce qui lui vaut ce nom de platane à feuille d’érable. Elles sont d’un vert vif sur la face supérieure, plus pâle sur la face inférieure et prennent en automne de très beaux tons du jaune à l’ocre :
Son écorce, très décorative, alterne le brun, le gris et le crème ; elle s’écaille en grandes plaques (rhytidomes) :
Au printemps, on lui voit des inflorescences en boules qui pendent au bout de longs pédoncules :
Platane « remarquable »
Vous avez bien compris mon amour pour un certain ginkgo du Jardin des Plantes de Paris, mais, en toute honnêteté, ce n’est pas le seul arbre qui vaille la visite. Je vous ai d’ailleurs déjà parlé du pistachier, le doyen du jardin, ou du cerisier japonais et de sa splendeur printanière.
Autre arbre qualifié à raison de « remarquable », un platane commun planté sous Buffon en 1785 :
Alors que les racines sont la plupart du temps invisibles, l’érosion les a mises à nu :
Cela nous montre le volume du système racinaire, souvent égal à celui du houppier (ensemble des branches de l’arbre).
Ce ne sont pourtant pas les racines, mais les feuilles et inflorescences qui décorent mes cartes buissonnières :
Sources :
« Le platane commun » – Herbier de Gallica
« Platane commun » – fiche Wikipédia
Cartel du Jardin des Plantes de Paris