Si vous êtes à Paris ces jours-ci, courez au Jardin des plantes pour y admirer son fameux cerisier du Japon de la variété shirotae (« blanche neige »), dont le port étalé mesure plus de quinze mètres de large.
Chaque année, la blancheur éclatante de ses fleurs et le rose délicat de ses boutons m’émerveillent.
Et leur parfum est particulièrement suave.
Elles symbolisent cette sensibilité pour l’éphémère, cette nostalgie face à l’impermanence des choses que les Japonais appellent mono no aware (物の哀れ).
Croyez-moi, cet arbre vaut la promenade à lui seul !
Et vous comprendrez pourquoi sakura, la fleur de cerisier, fait partie de mes motifs préférés :