Tsuzumi (鼓) désigne un tambour japonais dont le corps a forme de sablier :
Il fait partie des orchestres dans le théâtre nô et le kabuki.
Le plus petit, le kotsuzumi, se pose sur l’épaule droite, tandis que le plus grand, l’ôtsuzumi, se place sur la hanche gauche.
On peut presser ou relâcher les cordes, afin d’augmenter ou de diminuer la tension des peaux.
C’est l’instrument des shirabyôshi, ces danseuses traditionnelles apparues à la fin de l’époque de Heian (794-1185), comme celle que représente Harunobu :
Elle porte la coiffe élevée de type eboshi sur ses cheveux laissés flottants, ainsi que l’éventail et le tsuzumi, accessoires typiques que l’on retrouve sur la barque du prince Genji dans ce triptyque de Kunisada :
Le tsuzumi plaît beaucoup aux maîtres de l’estampe de l’époque Edo (1603-1868) :
Chôbunsai Eishi et Kitagawa Tsukimaro nous montrent les modèles des deux tailles :
On les retrouve sur cette photo d’une geisha en 1882 :
Les formes élégantes du tsuzumi en font même un ornement de kimono pour Utamaro :
Et un très joli motif de carte buissonnière :
Sources :
« Tsuzumi » – Encyclopædia universalis
« Tsuzumi » – fiche Wikipédia