C’est le jour du tournesol dans le calendrier républicain !
« Si Jeannin a la pivoine, Quost la rose trémière, moi, avant les autres, j’ai pris le tournesol. »
Vincent van Gogh, Lettre à Paul Gauguin, 21 janvier 1889
S’il est un peintre qu’on associe spontanément aux tournesols, c’est bien Van Gogh.
On parle souvent de ses Tournesols, comme s’il s’agissait d’une seule toile. En réalité, Van Gogh en a peint plusieurs versions entre 1887 et 1889.
À Paris, il les représente posés à plat, à l’horizontale :
Puis, en 1888, quand il s’installe à Arles, la lumière méditerranéenne l’émerveille. Il peint alors ses fameux vases de tournesols, comme pour nous offrir différentes humeurs du soleil provençal :
Les deux dernières toiles feront l’objet de copies qu’il appelle « répétitions » :
À l’origine, il s’agit de décorer la « Maison jaune » pour y accueillir Gauguin, qui, malgré leurs brouilles, restera admiratif de cette série qu’il estime « une page parfaite d’un style essentiellement Vincent ».
Van Gogh aimait beaucoup le jaune, qu’il associait au soleil et à la vie.
Dans les Tournesols, il en explore toutes les nuances, avec des jaunes éclatants de vitalité et des ocres et bruns pour les fleurs qui se fanent.
En juxtaposant ces dernières à des fleurs fraîches, il nous suggère l’inévitable passage du temps, tout en célébrant la beauté de l’instant.
En hommage, mes cartes buissonnières adoptent cette audace colorée du jaune et du turquoise :
Sources :
« Les Tournesols » – fiche Wikipédia
5 bouquets de Van Gogh – Van Gogh Museum d’Amsterdam
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